Renouveler le vernis de protection

Tous les fabricants de mobilier en bois exotique pour l’extérieur recommandent un entretien léger et régulier.

Malgré tous nos efforts, l’entretien est incontournable.

L’apparition de certaines zones blanches et grises sont le signe d’une altération du vernis ; frottements des toiles, humidité stagnante au sol, pluviométrie importante comme en 2023-2024. Les moisissures qui s’y fixeront proviennent des résidus alimentaires et les apports par l’air ambiant ; le bambou étant par nature imputrescible, un nettoyage de surface suffit. Les qualités structurelles du mobilier et des paillotes en bambou ne sont pas altérées.

La pluie, l’air salin, les frottements multiples, les produits de lavage viennent inexorablement altérer le vernis.

Inutile d’envisager de l’huile en dehors de l’huile de coude pour protéger le bambou. Si l’huile est efficace sur le teck et certaines essences de bois exotiques, le bambou est lui bien trop dense, plus dense que le chêne pour absorber l’huile. La présence d’huile empêchera l’accroche du vernis d’entretien.

Si certains seraient tenter par l’utilisation de térébenthine pour nettoyer le bambou avant un traitement de protection ; l’essence, le white spirit sont à proscrire ; le bambou n’absorbe pas car trop dense.

Vous risquez même d’enlever la couche primaire de protection et ainsi fragiliser la tenue des vernissages successifs. « Et ce n’est pas bon pour notre planète » dit le bambou !